QUI SOMMES-NOUS


GILLES MOULY Fondateur

DEPUIS 1986

La philosophie de FWF Concept est héritée de celle des « Architectes Du Spectacle ». Nous avions choisi ce nom pour mettre en valeur notre façon de concevoir le feu d’artifice qui doit venir s’adapter au site, s’intégrer à lui pour le magnifier. Chaque site étant unique, chaque spectacle l’est aussi. Nous avons fait évoluer notre société en amenant notamment les spectacles des fontaines qui offrent de nombreuses possibilités. Nos spectacles sont du « sur-mesure ». Ils s’adaptent au site, mais aussi aux envies, aux besoins et aux budgets de nos clients que nous accompagnons tout au long du processus créatif.



L’aspect technique ne devant pas contraindre les possibilités créatives, nous sommes toujours en recherche d’innovation. Nous développons nous-mêmes nos propres systèmes techniques qui nous permettent d’aller au bout de nos idées et d’être extrêmement pointu et précis dans la synchronicité entre le feu, l’eau, le son, la lumière et l’image. C’est cette précision qui permet une osmose parfaite entre les éléments, qui porte l’émotion et qui donne toute leur force à nos spectacles. »


Viaduc de Millau : feu d'artifice 2003

LE CHANTIER BÉTON EN SON ET LUMIÈRE

Tout feu, tout flamme. Les Sud-Aveyronnais ont montré hier soir en masse leur attachement au viaduc... Fête de piles

  

C'était l'affluence des grands soirs de liesse hier autour du viaduc de Millau. Outre les 400 invités d'Eiffage, sur le chantier, des milliers de Sud-Aveyronnais s'étaient positionnés aux alentours du site. Une sono avait pu être installée à Brunas, où l'avalanche de spectateurs créa même des tensions et de l'électricité dans l'air déjà bien froid... Température ceci dit réchauffée par la beauté du moment, pour se rapprocher des degrés d'un autre événement au printemps dernier... Le 12 juin, Eiffage TP fêtait déjà au feu d'artifice le record du monde des hauteurs de pile de pont : 183.40 mètres pour la P2. Six mois plus tard, la même pile a pris 50 mètres supplémentaires et sa voisine, la P3, a arrêté sa croissance à 221.50 mètres, battant elle aussi le précédent record du monde et bouclant le tablier pour prolonger leur aspiration vers le ciel.


Hier soir au micro, Marc Legrand, le directeur général de la compagnie Eiffage, a rappelé qu'Eiffel avait déjà réalisé la moitié de ses lançages, soit neuf sur 18. Jean Guénard, le président de la compagnie, a exprimé sa "fierté". Le responsable du chantier, Jean-Pierre Martin, s'est risqué à un joli exercice sur les craintes passées d'Eiffage TP qui "fanfaronnait" mais qui n'en menait pas large : perplexe quant aux délais, aux sols, à la formule béton haut de gamme, à l'impératif de coffrages performants, à la difficulté de trouver des ouvriers compétents. "Et dans le shaker, vous pouvez rajouter les erreurs humaines, les accidents qui rendent la vie difficile sur le chantier", concluait Jean-Pierre Martin. Lequel offrait à la municipalité de Millau, représentée à la tribune par Jacques Godfrain, l'olivier ayant marqué en haut de la pile P3 la fin du chantier, pour qu'il soit planté dans un des jardins publics de la ville. Jacques Godfrain et le sous-préfet, Henri Planes, insistèrent quant à eux sur la "richesse" que représente Eiffage en termes de nouvelles têtes et de nouvelles perspectives.


* Gilles Mouly, sur un texte écrit et dit par Bruno Sellier, a présenté un superbe spectacle... Avec des feux de bengale accrochés à des chandeliers et fixés sur les ancrages des levées, sur les piles, le tout assorti de renfort de lumières pour figurer l'évolution du chantier au fur et à mesure que les piles s'illuminaient.

Des jeux de laser suivirent, avec à la clé la projection de la "route" qu'empruntera le tablier. Avant d'offrir un final en forme de feu d'artifice. Du bonheur pour les yeux.

Midi Libre